VIEILLES CHARRUES

Jeudi 16 Juillet.Le reste de l'après midi se déroule en forme d'attente, sinon pour moi du moins pour les centaines d'aficionados de Springsteen qui s'agglutinent en devant de scène, si possible juste en face des avancées aménagées jusqu'aux barrières.

La charmante Priscillia Ahn à la lourde charge d'ouvrir les festivités et le fait avec talent, en douceur. Sa voix nous charme autant que son physique, elle nous ballade ainsi une petite demi heure. Elle récidive lors de la conférence de presse en nous gratifiant d'une version intimiste de "Wallflower" pour le plus grand plaisir de tous et en particulier de l'ami Hugues Guerrault (animateur, traducteur et intervieweur hors pair ! ) .!

L'ami Hugues sous le charme ...

Suivra Fiction Plane avec à sa tête Joe Sumner le fils de Sting , Quand je ferme les yeux je crois entendre le père et quand je les ouvre je crois voir le père ! Les chiens ne font pas des chats certes mais bon je trouve cela plutôt anecdotique malgré de très bons moments !

FICTION PLANE

The Killers dont on m'avait venté le talent n'arrive même pas à m'intéresser tant ils semblent eux même s'ennuyer ferme . Pas un sourire pas de connivence avec le public ni entre eux comme disait un ami « ceux là il doivent pas faire la fête ensemble ! »
Rien avoir avec le groupe qui accompagne le Boss The E Street Band comme nous le verrons plus tard !

Je ne connais pas l' oeuvre de Springsteen sur le bout des doigts .je dois dire que je l'ai découvert d'une manière détournée grâce aux reprises qu'en à faite en 1973 mon idole absolue David Bowie ( « Growin'up » et « It's hard to be a saint in the city ») , Ce que j'ai écouté par la suite n'a pas été pour me déplaire quoi qu'il en soit je ne jetterai sûrement pas la pierre aux fans du boss; je sais trop ce qu'est cette sorte de « fidélité » à un artiste !

L'heure approche je file avec les amis dont Chis et Obion sur le côté gauche de la scène .

OBION & CHRIS en attendant le "Boss"...

Les deux énergumènes se sont lancés dans une aventure insensée , publier sous forme d'une BD journalière dans le Télégramme de Brest un reportage illustré de la venue de Springsteen au Festival ! Le point d'orge est près d'être atteint avec la restitution de l'ambiance du concert lui même ! Les deux compères resterons jusqu'à la dernière minute du spectacle et fileront comme un seul homme vers Brest pour nous concocter dans l'urgence mais avec talent les dernières planches à livrer avant le bouclage de 9h !!!


Ca y est la clameur de la foule annonce la venue du boss !
« One, two three four !!,,, »
est c'est parti pour plus de deux heures d'un spectacle de qualité à l'américaine mais avec ce petit supplément d'âme sans lequel tout cela ne serait qu'une belle machine.
Cette machine là, roule sans temps mort , file le long du highway , prend parfois des chemins de traverse pour le plus grand bonheur des connaisseurs et quand on s'attend à une quelconque halte « one, two three four » ça repars sans même s'être arrêté ! Incroyable!La soirée est belle et unique et ce n'est pas quelques petites gouttes de pluie qui vous rafraichir les ardeurs du boss et de son groupe ! Le fils ainé sera même de la partie pour « An American land »
Une histoire de famille et d'amitié on vous dit !

Toucher le rêve du doigt !....

Le public en redemande et la joie qui s'allume dans les regards est presque palpable dans l'obscurité qui s'étend !

« On est là pour la musique » ! Lance Springsteen » ça tombe bien nous aussi !

Le medley Twist & Shout /La Bamba clos le concert marathon en beauté ! Alors le calme revient et tout un chacun emporte son souvenir spécial du spectacle , un croisement de regard, une poignée de main, un pas de danse avec le boss pour les plus proches et les plus chanceux,,,
Et même si un quart d'heure après le concert il file déjà dans la nuit avec tout son staff son passage à Kerampuil restrera dans les mémoires avec ce mélange de souvenirs véritables et de moments rêvés ...

La " French Courtney Cox"

Un magnifique Rendez vous ! « I had a dream tonight my dream comes true » il disait !