JEUDI 18 JUILLET 20013
RAMMSTEIN
L’ami Brice fin connaisseur du groupe et amateur de concerts spectaculaires m’avait fortement conseillé de « voir ça au moins
une fois ! ».
Si en 2006 lors de son passage au Festival de Carhaix Johnny Hallyday lui-même avait lancé l’idée d’ “allumer le feu
“ les musiciens pyrotechniciens teutons de RAMMSTEIN l’ont pris au pied de la lettre et ont littéralement embrasé le site de Kerampuilh ! ça
chauffait sec dans les premier rangs et pas uniquement à cause de la musique !
On nous avait promis du grandiose et du
spectaculaire, on a été servi.
Grandguinolesque à souhait pour la plus grande joie du public
THE HIVES
THE HIVES tout feu tout flamme (au sens figuré cette fois!) font monter la température sur la scène Kerouac sans un seul couac !
RAPHAEL
Comment être plus royaliste que le roi!? Raphael m'est apparu absent sur cette scène bien nommé Kerouac où l’interprète de « Sur la route » n' a pas donné
toute sa pleine mesure. Peut être que ce manque d’implication était causé
par la présence massive de spectateurs venus essentiellement pour RAMMSTEIN (qui
le moins que l’on puisse dire ne font pas dans le même registre) dont certains
ostensiblement imperméables au charme du chanteur ! Dommage donc, à voir en séance de rattrapage pour se faire une idée plus
précise des capacités de l’artiste qui pour le coup à manqué son rendez- vous
par excès de discrétion.
VENDREDI 19 JUILLET 2013
PATRICK BRUEL
Pareil à David Bowie ( irremplaçable) remplacé par Texas en 2004. Sir Elton John souffrant se fait porter pâle ne peut malheureusement honorer son contrat et annule son passage prévu le samedi soir sur la grande scène Glendmor , il en est d'ailleurs le premier déçu.
En dernière minute c'est Patrick
Bruel qui se propose pour assurer l'intérim! Il serait absolument
malvenue de tenter une quelconque comparaison tant la différence
des genres est flagrante et le style différent ; si ce n'est dans
le respect du public et la qualité de la prestation. Car même si je
dois avouer que en ce qui concerne Patrick Bruel son genre de
chanson n'est pas ma tasse de thé ( ma cup of tea penche plus
évidemment vers Mister Bowie) le bonhomme force le respect par sa
gentillesse et l'évidente joie qu'il à a être sur scène et plus
particulièrement à ce Festival des Vieilles Charrues dont on lui à
venté les mérites. Côté accueil du public il sera servi , a tel
point que lors de la conférence de presse qui suivra le concert il
dira, encore tout à la joie de ce moment,avoir cru dès les
premières chansons être déjà au rappel tant l'intensité et
l'enthousiasme était à son comble,
C'est cela sans doute l'effet Vieilles
Charrues? Une effet qui ne fonctionne qu'avec des artistes de la
trempe de Bruel, pas imbu d'eux même, proche des gens, tout en
ayant un sens du spectacle et du véritable contact avec le public.
Pas démagogue pour un sous Bruel n'a pas caché sa joie d'être à
Carhaix et à su partager ce moment de musique et de chanson de la
plus belle manière qui soit en toute simplicité.
Marie en mode "pré-conférence" : vérification de l'appareil photo !
La conférence de presse d'après
concert à été un moment aussi particulier pour Marie la jeune
soeur d'un ami ; une inconditionnelle de Patrick Bruel qui à vécue
là une soirée unique et privilégiée couronnée par une accolade
spontanée et affectueuse de son chanteur préféré.
( merci encore à Jean -Jacques Toux ,
à toute l'équipe de l'espace presse et plus particulièrement à
Claire pour avoir fait en sorte que cette rencontre soit possible).
durant
la conférence le public n'est pas
avare de questions ( Marie ira même de son remerciement ce qui lui
vaudra des applaudissements et un grand sourire de l'artiste ) .
Patrick Bruel répond avec implication et gentillesse. Bien qu'il me
semble que ce ne soit ni le lieu ni le moment quelques personne
tentent d'orienter le débat hors du champs artistique en posant des
questions d'ordre politique auxquelles Bruel répond de manière
posée et affable sans donner prise à une quelconque polémique.
Même si l'on sent sous son aspect polit et posé une vrai réflexion
et intelligence qui ne s'exprime pas ici par discrétion . Avant de
s'éclipser le charmant Patrick joue le jeu sans se faire prier et pose
en toute décontraction avec ses admirateurs( trices). La
jeune Marie est comblée au delà du raisonnable. Mais à son âge
c'est bien la moindre des chose.
Marie toute à la joie des retrouvailles avec Patrick
ROKIA TRAORE
JUVENILES
SAMEDI 20 JUILLET 2013
NEIL YOUNG & CRAZY HORSE
L'arrivée du maître...
La fougue du toujour "young" Neil
ASAF AVIDAN
FEFE
BENJAMIN BIOLAY
DIMANCHE 21 JUILLET 2013
PHOENIX
L’ami Alexandre au deuxième rang n’en perd pas une miette
CARLOS SANTANA
MARC LAVOINE
En ravissant ravisseur quinqua
conquérant des cœurs .Ceux à prendre ou
déjà pris. Peut importe La magie romantique de Marc Lavoine opère. A ce
jeu de l’amour il n’y a ici de hasard malheureux que pour ceux qui ne
connaissent pas la chanson. En cette après midi celles de Marc Lavoine
sont sur toutes les lèvres.
L’éternel jeune homme charme, prend la pose et séduit sans jamais faire le (vieux) beau. Sa voix grave parle pour lui et son
élégance se la dispute à l’élégance des mots mis en musique. Le décor est planté sous le soleil du « Parking des anges » aux
« Yeux revolver »
J’envoi un sms à l’ami Edine qui
ne peut être là pour la prestation du Marco dont il apprécie les ritournelles.
Alors que je traverse le site
loin à la droite de la scène je suis soudain frappé de plein fouet par des
accords de piano qui glissent furtifs vers mon esprit. Quand les paroles à leur tour frappent mon âme je suis presque surpris
d’être atteint de la sorte. Etonné je me fige. Là au milieu de la foule.
L’émotion me submerge alors de manière
forte et incongrue En résonance d’expériences de vie toutes
personnelles , les belles phrases de « Chère amie » me touchent
d’étrange sorte. Puissant pouvoir du chant , des mots et de la musique. J’avais
oublié cette chanson et soudain elle se rappelle à mon bon souvenir. Un
sentiment triste de forte nostalgie m’emporte l’espace d’un instant à l’exacte
opposé de ce moment même, vécu
sous le soleil brûlant de Kerempuil aux milieu de milliers de
gens : « Chère amie je vous envoie ces quelques mots pour vous dire
qu’il ne fait pas beau et que j’ai mal…seul depuis que je vous ai perdu… Je
vous écris ces quelques fleurs avec mon cœur à l’intérieur… » . Je me
ressaisis étonné de mettre fait avoir de la sorte !... Je vous fais toute
mes excuses ». Le concert continue alors que j’arpente le site je circonvolutione par les chemins de traverse autour du site et
j’attrape quelques bribes de chansons au vol. J’entends sans le voir Marc
Lavoine qui salue la foule et la remercie en lui souhaitant au revoir «
Kenavo » avant de terminer en posant un dernier regard ravageur aux « yeux revolvers ».
Derrière la scène Glenmor .
Côté coulisse (« parking des anges » ) quelques personnes attendent
.Le beaux sexe est bien évidemment majoritaire Je me joins au groupe car j’ai
bien envie de voir le bonhomme de près .
Et puis j’ai promis à l’ami Edine
de faire quelques photos souvenir si l’occasion se présentait ! Justement
ç’est le moment ou jamais . Quelques dernières
consignes à l’équipe de sécurité
et Marc Lavoine peut sortir du
tour bus. Silencieux comme si seule sa présence suffisait il gobe des grains de raisins tout en s’avançant posément vers la
foule. Une femme s’approche et l’interpelle il sursaute et sourit et lui fait
un bise . J’apprendrai par la suite que cette personne viens de lui rappeler un
souvenir commun. Le festival est aussi le lieu de toutes les retrouvailles.
Je prends des clichés en rafale,
car le moment va être bref . Monsieur
Lavoine ne va pas s’éterniser outre mesure, déjà la sécurité resserre le cercle et muscle un peu
le périmètre. Je vois qu’il signe des
autographes à quelques-uns. L’occasion est bien trop belle de faire plaisir à
mon cher ami Edine ! Je tente le coup et extirpe de mon sac à dos marqueur
et bristol Quand l’imprévu s’associe à
espoir
Une dédicace personnalisée d’un
de ses chanteurs préférés . « Cadeau unique et personnalisé
Edine ! » Je me rends compte que je suis encore une fois un peu comme un maillon , un lien un « go between » malgré moi , l’ami par qui l’impossible arrive ( à
l’impossible je suis tenu disait Jean Cocteau » . Ce petit petit carton blanc, où l’écriture élégante et très graphique de
Marc Lavoine vient apposer un paraphe majeur à cette belle fin d’après-
midi ensoleilée , en est la preuve matérielle indubitable .
CHARLES BRADLEY
LA FEMME
CARNET DE FESTIVALIERS
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