CATHERINE RINGER
MERCREDI 30 NOVEMBRE 20h30 La Grande Carène
Quelque mois après son passage sur le scène du festival du Bout du Monde je me fais une joie de revoir Catherine Ringer en concert.
Au delà de toutes les considérations plus au moins légitimes et intéressantes autour d'un après « Rita Mitsouko »; d'un retour en grâce ou pas de Catherine Ringer , d'une « mise en opposition / comparaison » anciennes et nouvelles chansons , ce qui me préoccupe c'est tout simplement d'entendre une fois de plus cette artiste originale et libre de me laisser emporter là où elle décidera de me mener : sur les sentiers de son tout dernier album : « Ring'N'Roll » où le long des chemins plus familiers des « tubes » - « Marcia Baila » et autres « Andy ».
A propos de tout cela , (par pitié!) que l'on se contente de dire les choses simplement, avec sinon, une forme d'amour , du moins d' amitié ou de sympathie évidente pour cette artiste qui le mérite.
Surtout ne nous fourvoyons pas, comme certains journalistes , qui font preuve ,sous prétexte d'un intérêt professionnel pour la chanteuse, d'une familiarité condescendante des plus déplacée.
Arrêtons cette propension malsaine et peut être typiquement française à critiquer les soit disant défauts des autres pour masquer , ci , une incompétence crasse, là , une méchanceté qui n'a de gratuite que l'assurance présomptueuse de croire ne pas devoir en payer le prix !
Prenons plutôt exemple sur la chronique éclairée , pudique et respectueuse de Christian Larrède
sur le site music-story
Et retrouvons donc une grande dame non pas intouchable mais respectable non pas infaillible mais humaine et qu'on nous fiche la paix avec tout le reste !
A peine arrivé dans la grande Carène je ne manque pas de voir quelques collègues de boulot déjà bien placés dans les premiers rangs.
De mon côté j'ai la chance de pouvoir faire quelques clichés depuis la fosse durant le temps réglementaire des trois premières chansons.
Il y a là aussi quelques connaissances , appareils photos en bandoulière , Il est presque l'heure on s'installe donc en devant de scène.
Les musiciens arrivent Catherine Ringer suit et met immédiatement le public dans sa poche par un sourire complice et un petit mot du style « ça va !? » Pas besoin d'en rajouter on a l'impression de la connaître depuis si longtemps ce qui n'enlève pas ( pour ma part du moins ) une certaine distance poli et respectueuse .
Catherine Ringer est dans la place et le spectacle peut commencer ... « Vive l'amour » le ton est donné !
Puis « Punk 103 » annonce les couleurs en exercice de style à la Rimbaud (Voyelles) !
Il y a une belle énergie qui se déploie ce soir, entremêlant demandes nostalgiques et avides envies de nouveauté.
Le jeune Raoul Chichin solaire et angélique en diable comme un poulbot moderne rayonne au coté de sa mère sorte d'Arletty Rock et la Carène chavire .
Le son est absolument parfait. Un réglage admirable, harmonie de puissance et de douceur imparable. Les 600 personnes présentent sont aux anges !
"Les Amants " nous reviennent et Dame Catherine guinche façon java. Textes « rocks » « osés » surréalistes et poétiques font effet. Tout y passe Catherine Ringer nous gratifie même d'une chanson « sur le reproduction des Tritons ! » Et nous offrant en bonus une interprétation mimé des êtres aquatiques ( j'en connais bien un qui imite l'hippocampe /« private joke!!! »).
Les nouvelles chansons s'associent aux anciennes et tout s'harmonise pour nous donner une belle soirée musicale et rock'n'roll!
Le groupe quitte la scène et Catherine Ringer reste seule pour un émouvant « Malher » .Sur le 3ème mouvement de la cinquième symphonie (de Mahler donc) un texte fort et plein d'âme, pudique ,où elle fait preuve d'une voix lyrique collant parfaitement au sujet.
Le temps des rappels ,Le groupe réapparait , Raoul Chichin en tête après « Malher » il me fait penser à un Tadzio rebel mais ici c'est la vie que l'on célèbre et l'on ne parle plus de « Malher »!
Pour clore cette magnifique soirée et se faire à l'idée que le spectacle est bien fini « C'est comme ça » nous rappelle à la fatalités des choses !
Les applaudissement nourris; les sourires du groupe et de Catherine Ringer en retour parachèvent en beauté cette prestation mémorable.
Le public ravit sort calmement. Le bar est pris d'assaut ,un peu comme si certains ne voulaient pas partir tout de suite ! J'aperçois des visages connus : Philippe ,Olivier ,Dominique qui a trouvé le clavier véritablement excellent et le son parfait (en tant que professionnel il sait de quoi il parle ).
Dans le hall je retrouve également Jacques Guérin que j'ai salué en arrivant et Mister Gomina en pleine discussion.
Jacques Guérin ne tarit pas d'éloge en mettant en avant la simplicité et l 'humanité de Catherine Ringer.Ce qui n'est pas le cas de tous les artistes ( lui aussi il sait de quoi il parle). Il nous dit comment après le repas elle n'hésite pas à aller remercier le cuisinier derrière ses fourneaux pour la « bonne soupe » et s'intéresse à la ville où elle passe en demandant à visiter le port ! Bien tombée !Jacques Guérin ne pouvait être meilleur guide !!!
Sans faire de l'angélisme il est tout de même agréable d'entendre de tels propos sur des artistes de cette trempe.
Je suis persuadé que c'est aussi (le talent mis à part) cette humanité et promiscuité avec les autres qui donne une valeur ajoutée à une belle oeuvre qui serait sinon le fruit de calculs ou d'une pure technique. Un objet sans âme ! Et ce supplément d'âme là est précieux !
Catherine Ringer est définitivement une belle personne, et une grande dame. Si certaine pensent le contraire, t'en pis ... C'est comme ça... la la la la la !
Salut Stéphane !
RépondreSupprimerMa tête résonne encore depuis la ruée de Iggy & the "fucking" Stooges à Bruxelles !!!
J'espère que tu n'es pas devenu sourd ...
Très bien ton blog, de très belles photos !!!
bonne continuation,
Christophe
http://christophe95.skyrock.com/
This is really, really nice.
RépondreSupprimerYoung man is... charismatic and charming.
Thank you for this experience. ;)