mercredi 30 décembre 2009

2010 .......... EN AVANT LA MUSIQUE !

Tous en "Cène" !

2010 se profile déjà à l'horizon alors pour faire fi de toute nostalgie et anticiper cette année à venir sans trop parler de ce qui n'est plus et de ce qui n'est pas encore ( ça va vous me suivez!) par un petit tour de passe passe faisons simplement une sorte de « retour vers le futur », car 2010 s'annonce riche en évènements musicaux ( entre autres) tant au niveau local , que national voire international (tant qu'on y est !) ,
J'ai déjà coché dans mon agenda quelques dates et venues d'artistes à ne pas manquer !

Mi janvier l'ami Rotor Jambreks http://www.myspace.com/rotorjambreks
à peine sorti de sa résidence à la Carène nous livrera une prestation inhabituelle ( pour quelqu'un qui se produit seul sur scène) car il sera épaulé par un groupe digne de ce nom renforcé notamment par une section de cuivre !


Rotor is back !

Dans la foulée les jeunes amis The Blueberries auront eux aussi sortis leur tout premier album qui promet d'être à la hauteur de leur ambition et de leur talent ! J'ai hâte d'écouter attentivement les titres que je ne connais qu'en live ou en versions démo ( non masterisés!) Une pierre de plus sur leur « Yellow brick road » qui les mènera je l'espère au pays de tous les possibles ! Ce sera aussi l'occasion de les revoir sur scène pour une probable petite tournée promo !

Thomas - Over and Over...

La programmation de la Carène n'est pas en reste avec la venue de THE BELLERAYS ou THE NITS en Février sans oublier la traditionnelle Foire aux disques de Fréquence Mutine !!
Il y aura sans doute aussi plein de choses intéressantes à voir et écouter du Black Label Café au Cube à Ressort en passant par le Vauban ...
Le Vauban justement ou l'association Mémo ( merci Yvon !) invite une petite légende et un artiste de talent en la personne de RUFUS WAINWIRGHT !! Qui viendra seul au piano enchanter cette soirée du 5 Mai qui promet d'être unique et certainement inoubliable ! Rufus est un artiste que je suis depuis quelques années je ne manque jamais de jeter un oeil et surtout une oreille sur son travail depuis ses tous premiers albums et notamment le fabuleux « Poses », Ce sera l'occassion pour moi de le voir enfin en live dans ce cadre familier et intimiste du Cabaret Vauban où la soirée sera propice à une belle rencontre à n'en pas douter !

Glam for ever !

Les amis de JOHNNY FRENCHMAN & THE ROASTBEEFS http://www.myspace.com/johnnyfrenchmanroastbeefs seront aussi de la fête en cette année 2010 avec quelques dates à ne pas manquer aux quatres coins de Brest !

Dans mon panthéon personnel il y a un artiste qui compte au plus haut point ( mais est-il besoin de le préciser !) un artiste unique et original qui depuis la fin des années 60' n'a cessé de nous livrer des chansons qui sont devenus autant d'hymnes et de références à travers des prestations scéniques sauvages et chamaniques que l'âge ne semble nullement affaiblir ! Cet artiste c'est bien entendu IGGY POP ! IGGY POP qui nous revient en France avec les STOOGES et une fois de plus en terre bretonne !!! Les STOOGES sans le regretté RON ASHERTON qui nous a malheureusement quitté remplacé par JAMES WILLIAMSON .Pas moins ! Comme quoi l'adage populaire à chaque chose malheur est bon y trouve son compte ! IGGY revient donc tout près de chez moi à Quimper !
Au vue de la prestation récente au Brésil ( avec dans la set list des titres comme « Kill City »- « Five Foot One » ou l'instrumental « Night Theme » ...) je suis dans les meilleures dispositions du monde pour assister à quelques uns des concerts des « STOOGES » en France et peut- être même à Londres où il est prévu qu'Iggy et sa troupe nous re- jouent tout l'album « Raw POwer » en live ! Un pur rêve !
L'occasion ici de commencer l'année par un petit regard porté au fils des ans sur cet artiste exemplaire avec l'aide de quelques photos comme autant de traces , un brin nostalgiques, de moments bien rock'n'roll glanés à travers la France et l'Europe avec toute l'énergie de la passion pour un artiste et un art qui n'arrêteront jamais; du moins j'ose l'espérer, sinon de m'émouvoir, du moins de me rendre chaque jour un peu plus vivant !!

Saint-Nolff Septembre 2008



Belga Beach Festival - Belgique - Juillet 1994


Le Zénith - Paris 2006
Salutation et geste d'un triomphe mérité !




Rouen ! La prise de l'Armada !!

Rock'n'Roll attitude !



Elégance et décontraction

Mai 2009- belle rencontre avec l'artiste à Paris à la FNAC St-Lazare . (Cf Archives du blog de Juillet) Une autre occasion de croiser Iggy en dehors de la scène . Comme j'ai pu le constater encore une fois avec notament ce moment unique et privilégié que fut la conférence de presse de préliminaire en France à laquelle j'ai également eu l'immense joie d'assister , Iggy est affable et avenant d'une belle prestance malgré les ans faisant preuve à chaque fois d'un réél intérêt pour les personnes , prévenant , poli ; d'une intelligence remarquable , d'une richesse et d'ouverture d'esprit qui le rendent libre , humain et terriblement touchant !


Introspection !


Pour conclure un petit texte écrit en 2006 - Tout est dans le titre ! :

STOOGES POWER

Depuis pratiquement 40 ans , tout à été dit ou presque sur les prestations du sieur James Osterberg alias Iggy Pop, en positif comme en négatif, mais toujours en superlatif!Car Iggy ne fait jamais dans la demi-mesure; il est franc du collier, il y va à fond et donne tout tout de suite.
Assister à un concert d'Iggy Pop reste une expérience unique où, même si ça roule et s'enchaîne sans temps mort, l'imprévu rôde et menace, Tout peut arriver... et tout arrive !
Iggy se jette littéralement à corps perdu dans son public et dans son art ... agissant à la fois comme un diffuseur et catalyseur d'une énergie vitale qui palpite et s'éveille, plus intense et précise, sous les impulsions sonores.
En shaman déchaîné, il exhorte le public à mort pour le rendre plus vivant , pour être plus vivant.
Ses textes, simples mais pas simplistes, sont comme autant d'incantations, de sorts lancés, de révélations; parlant de solitude, de rages adolescentes, d'humanité et d'amour... de besoin d'amour...
Iggy enrage, exulte! Ce révolté de la vie, cet écorché vif ( encore une fois au sens propre!) prend à bras le corps, affronte et triture notre petite existence humaine jusqu'à en faire sortir une poésie violente mais douce, désespérée et faussement naîve ; essentielle. Oui , Iggy touche à l'essentiel! Sans fioriture, il se met à nu ( véritablement) il trace sa route, sûr de son bon droit, et touche en plein coeur les plus endurcis.
Il faut vivre au moins une fois cette frénésie collective qui vibre et s'étend du premier rang au tout dernier spectateur ; le « rush » de ceux qui soudain veulent entendre et voir l'animal au plus près, en fendant la foule avec détermination... cet assaut de la scène par des dizaines de « fans » en transe, dansant, sautant, heureux, éblouis et passablement étonnés de se trouver là, face à l'idole, chantant avec lui sur « Real cool time » et « No Fun », le touchant, l'enlaçant même, comme pour s'assurer qu'il est bien réel, l'embrassant en un geste ultime en retour de toute cette joie partagée; avant de replonger dans cette mer humaine de bord de scène qui n'a cessé de se mouvoir en vagues compactes et puissantes pour mieux rythmer les déferlantes soniques du groupe. Et quand le groupe s'appelle les « Stooges », le doute n'est plus permis : on a affaire à quelque chose d'unique, Par delà la reformation actuelle, fis de toutes considération! On retient simplement l'efficacité du combo tout juste épaulé par le saxo tour à tour et tout à la fois enjôleur et tueur de Steve MacKay; le rythme et le tempo primitif dépouillé, parlant aux sens et au coeur, faisant vibrer l'âme d'une vie originelle;. tribale, comme un paradis retrouvé...
Iggy se démène, s'acharne pour atteindre cette vérité salvatrice; en se sauvant, il nous sauve aussi et nous l'en remercions.
Et même si l'on jure de ne plus se laisser prendre, quand retentissent les accords lourds et lents, riches d'un chaos futur de « I wanna be your dog » et que la chair de poule s'étend à tout le corps, on se dit encore une fois qu'Iggy est le plus fort ! « God bless the Stooges! ».

samedi 12 décembre 2009

MAZOUT # 3

AM STRAM GLAM !


Samedi 12 Décembre . le dernier numéro en date de la revue musicale brestoise « Mazout » sort aujourd’hui même. Soirée de lancement prévue au bar Le Comix avec toute l’équipe ! Discussion autour d’un verre et musique d’ambiance garantie 100% glam !
Le magazine papier est disponible dans toute les bonnes drogueries brestoises ; à commencer par l’Oreille Kc chez l’ami Yann !La version électronique est téléchargeable sur le site du magazine http://mazoutlezine.free.fr/ (anciens numéros compris ) et pour les recherche historique il y a même un archivage en cours à la Bibliothèque d’Etude ( rendez-vous dans vingt ans !) .

Le magazine est fidèle à son image et je dirais même qu'il s'améliore ! La mise en page est toujours aussi classique et extrêmement lisible ( les plus jeunes vont vraissemblablement la trouver vieillotte ! ) Mais, il y en a marre des revues à la composition , au graphisme internet; aux maquettes écran façon hypertexte où le mélange des genres et d'ingrédients disparates n'aboutie qu'à la livraison d'une daube indigeste !Ici c'est de la vraie lecture pas du clicage ! Les fidèles rédacteurs sont toujours à bord ! De Cat The Cat à Christophe Abolivier et Philippe Stourm en passant par votre serviteur !Côté images on peu y voir quelques unes de mes photos et celles toujours remarquables de l'ami Raymond Le Menn http://www.myspace.com/rlm58! Sans oublier Tibou au graphisme et à la direction artistique sous la férule du rédacteur en chef Olivier Polard himself !

Petit bémol toutefois en ce qui concerne mon texte intitulé Wham Blam Thank You Glam portrait du glam en David Bowie. OLivier débordé par des taches multiples et variées à transmis à l'impression la version non définitive et en voie de correction ( il a d'ailleur lui même grandement expurgé ma prose par trop littéraire pour recentrer le propos et le rendre plus efficace ; je l'en remercie d'ailleurs grandement) Quoi qu'il en soit, suite à certaines coupes quelques quiproquo, erreurs et autres maladresses sont visibles dans le texte imprimé ( si ça ne vous saute pas au yeux c'est tant mieux ) ! Je soumets tout de même à votre appréciation le texte définitif qui aurait du paraitre comme suit :

Magnifique portrait "Glam" Bowie et Twiggy ( the wonder kind) par Justin De Villeneure pour la pochette de "Pin-Ups" !
WHAM BAM THANK YOU GLAM !
Portrait du glam en David Bowie


L'histoire de la musique moderne est jalonnée d'image fortes, emblématiques, fondatrices. Celle de Bowie dans le chatoyant courant glam des 70's en fait partie.
Emission « Top Of The Pop », juillet 1972. Apparition (au sens littéral) des Spiders From Mars à la TV britannique à une heure de grande écoute ! Le jeune Ziggy Bowie choque la vieille garde victorienne et impressionne les esprits des « teenny boopers » de manière indélébile. Lui qui attend son heure telle une araignée de Mars bien calée au centre d'une toile scintillante, plante la graine, sinon d'un mouvement, du moins d'une esthétique, voire d'une éthique, qui marque irrémédiablement la musique et les modes en vigueur en ces heures encore sombres des années post-hippy ! Cette émission reste pour beaucoup une petite madeleine de Proust au délicieux goût d'interdit.
Car Ziggy y annonce la modernité. En cela, il emboite le pas à son ami-rival Marc Bolan et accélère bientôt la foulée pour le distancer à grandes renfort de platform boots de sept lieux. Pour l'anecdote, en 2002, au Meltdow Festival de Londres, j'ai vu Bowie re-chaussé de ses fameuses boots Ziggy rouge et noire, et croyez moi, ça c'est de la godasse, effet garanti ! Son personnage va engendrer une descendance incalculable et prospère qui ne se limitera pas au seul espace du glam !
Bowie a toujours cité l'influence d'artistes comme Little Richard ou Chuck Berry (voir les reprises de « Round And Round » et « Almost Grown »). Le personnage de Ziggy Stardust lui même est ouvertement inspiré par Vince Taylor. Il suffit aussi de tendre l'oreille aux envolées rock’n’rolliennes de Mick Ronson pour se persuader que ce glam là est dans la pure tradition du rock façon teddy boys. A y regarder de plus près, Bowie n'a jamais fait autre chose que du Bowie. C'est bien là sa force et sa spécificité. Bien sûr, certains ne se priveront pas de le taxer de vampirisme et que sais-je encore ? Ce qu'il faut retenir de ce génial manipulateur et récupérateur d'idées, c'est le talent, la force de son impact artistique. Le Bowie glam préfigure les courants new wave , punk et gothique !
En 1973, Bowie devient Aladdin Sane et impose une imagerie atypique et très personnelle. La superbe pochette iconique de l'album éponyme, véritable éclair de Génie, fixe l'image d'un Bowie statufié et le porte au pinacle d'un mouvement duquel il s'éloigne déjà. Cet éclair annonce un orage salvateur. Les cieux s'assombrissent mais demeurent d'une étrange beauté ! La mutation s'achève au détour du concept album « Diamond Dogs », un titre qui à défaut de poudre pailletée nous met du strass aux yeux…
Macabre et apocalyptique, « Diamond Dogs » (pour qui sonne le glam !) est un disque futuriste et totalitaire, inspiré des oeuvres d'Orwel et Williams Burroughs. Album à la beauté obscure.
L’œuvre de Bowie incite à une rêverie nostalgique, un retour vers l’époque dorée où maquillage et costumes extravagants mettaient étrangement en valeur la richesse des âmes. Sa « période glam » est parsemée de pépites incomparables. A l'écoute de merveilleuse chansons telles que « Soul love », « Lady Grinning Soul » ou « Rebel Rebel », c'est tout un univers qui nous emporte ! La sophistication des cuivres, les glissando d'un piano fou égrainant des mélodies précieuses, tout cela encadré de guitares et de choeurs archangéliques d’où la voix de Bowie s'élève. Sentencieuse et définitive. Bowie en ange du bizarre nous a ouvert toutes grandes les portes d’un monde où nous pouvons être des « héros » (même pour une journée), un envers du décor devenant décor lui même !
Maintenant que ce temps est révolu, la lumière des astres morts nous éblouie et témoigne avec force du grand cirque improbable et hétéro-clite (sic !) du glam ! Des décennies après, ces mélodies étranges et familières nous parviennent et nous guident encore en ces chemins de traverse.
Lorsque Bowie lui même s'en sera allé, il restera à jamais aux oreilles de ceux qui savent écouter. Cette petite musique de nuit, ces paroles murmurées au coin d'une rue de Londres, aux lueurs électriques du soir, près d'une cabine téléphonique à la Doctor Who. Mélodies douces et entêtantes, à peine audibles, mais bien présentes. Juste comme Ziggy jouait de la guitare.


Voici donc l'erreur réparée.Toute modestie mise à part je me considère sinon comme un spécialiste de Bowie du moins comme un grand amateur de son oeuvre ( pour faire bref, Bowie représente 30 ans de ma vie ! Ce qui entre nous ; veut tout et rien dire ! ) Mais je m'en serais voulu et cette petite anichroche se devait d'être rattrapée.
Maintenant nous voilà fin prêt pour trinquer à l'avènement de ce dernier numéro "haut en couleur" ! Rendez vous au prochain !

vendredi 11 décembre 2009

ROTOR JAMBREKS -ROTOR DELUXE

ROCK'N'ROLL REBEL part 2


Samedi 5 décembre 16h pile , Comme prévu Isabelle Tortorici et Loïc m' attendent dans le hall de la bibliothèque, Rotor doit nous rejoindre un peu plus tard . Pour l'heure nous avons convenu de monter et stocker le matériel à l'étage en attendant la fermeture à 17h; pour commencer à configurer la salle, faire les balances et les derniers réglages avant le spectacle prévu à 19h, L'on transporte non sans mal ,le lourd matériel ( les retours pèsent une tonne!!!) . Didier le collègue de la logistique nous donne un coup de main bienvenue et en profite pour me laisser toutes les contacts et directives nécessaires en cas de problèmes de dernières minutes!
17h le public ( essentiellement des étudiants) quittent la grande salle ! J'en profite pour faire une annonce de vive voix pour le spectacle ! La motivation ne semble pas de mise ! Partiels ???
La place libérée , on se met aussitôt au travail , Avec l'aide des collègues Claire, Manoussos et Eflamm ont s'activent à déplacer les grandes tables au fond de la salle , En les renversant l'une sur l'autre l'on gagne un espace considérable et l'on peut dès lors placer les chaises,(une bonne soixantaine pour commencer) .


Elisabeth , Loïc et Rotor ne sont pas en reste et installent eux aussi leur matériel ! Je donne un coup de main à Rotor pour monter le fond de scène : grand drap noir avec mention « Rotor Jambreks » stylisée !!! L'écran est en place, je vais chercher une table , on dispose le globe lumineux et quelques accessoires, Les projecteurs sont branchés et orientés ! Deux hallogènes vont éclairer juste ce qu'il faut le reste de la salle ! Les balances peuvent commencer ! La configuration particulière du lieu ( plafond très haut !) donne un retour de graves assez étrange ! Mais Loïc connait son affaire et tout va pour le mieux ! Sauf un petit soucis technique avec le vidéo projecteur , le notre ne semble pas compatible avec l'ordinateur de Rotor et ne reconnaît pas le signal! Moment de panique ! Elisabeth file chercher du matériel à la Carène ! Problème résolu ! Au niveau de timing on est raccord et tout s'enchaîne comme prévu ,
18h45 quelques personnes attendent l'ouverture des portes ,A l'heure dite les spectateurs investissent la salle,Les fauteuils trouvent rapidement preneur , l'on rajoute une double rangée !!!
Je salue Yann Quéféléant http://www.myspace.com/yannqueffeleant qui est venue en famille , les amis de Mutine http://www.frequencemutine.net/, Gwendal LeMercier http://gwen-crea.blogspot.com/et toute la troupe ( Clervy, Alban) j'aperçois aussi un membre du groupe Van Der Sar http://www.myspace.com/vandersarvandersar et un acolythe de Robin Foster http://www.myspace.com/wantedmanspace en goguette,,, Il a quelques enfants ; certains s'installent confortablement par terre sur la moquette en devant de scène !

La conférence peut débuter !
D'office et de but en blanc Rotor gratifie tous les participants du diplôme de la fameuse « Rotor Jambreks University »!

Présentation de l'homme himself par lui même ( on n'est jamais si bien servi !) et le cours commence : Le petit test ( comment reconnaître à coup sur un chanteur de rock !) ,La découverte des courants musicaux fondateurs du rock le BOOGGIE WOOGIE – RYTHME & BLUE etc,,, avec illustration en direct live à l'appui par notre homme orchestre ! Les standards sont repris avec talent et passion, Je dois dire qu'entendre des titres comme « Sixty minute man », « I'm so lonesome I could cry » ou « Blue Suede Shoes » joués dans une salle de lecture habituellement plongée dans un silence religieux est assez jubilatoire à mon goût par le décalage engendré ! Vive le rock !!! (comme chantait Adam Ant dans les années 80 !)


Le public participe en répondant de manière spontanée et parfois involontairement humoristique aux question du professeur Rotor ( les enfants ne sont d'ailleurs pas en reste et ne se font pas prié !) ,Tout le monde joue le jeu !Le postulat de départ : « La conférence sur l'histoire du rock » est scrupuleusement respecté . Le cadre de la bibliothèque étant aussi là pour nous rappeler la solennité du propos ! Rotor à effectué de véritables recherches historiques et sa conférence malgré les bons mots, les gags visuels et autres digressions est totalement basée sur des faits vérifiables et 100% véridiques ( Very Dick comme le titre d'une compilation de Dick Rivers !!!).




Le spectacle monté dans le cadre d'un partenariat avec la Carène : Rotot Jambreks Deluxe (De Luxe comme le titre d'un album de Dick River !!!) est ; ce soir compris, à sa troisième représentation ! Les deux conférences initiales s'étant déroulées dans un cadre scolaire , il était très intéressant d'ouvrir le propos à un public plus large .


Le résultat après une heure de conférence-concert a totalement ravi le public ,Les commentaires étaient des plus élogieux parmis les spectateurs !Tous on eux le sentiment d'avoir passé un très agréable moment ! Didactique et divertissant ! Sans oublier l'aspect concert qui cassait le rythme à bon escient sans jamais déparer de l'ensemble ! Décidément encore une fois les absents auRotor !!!

jeudi 10 décembre 2009

ROTOR JAMBREKS - ROTOR DELUXE-

"ROCK'N'ROLL REBEL" part 1

Vendredi 4 Décembre après midi je file à la Carène http://www.lacarene.fr/pour assister au nouveau spectacle de l'ami Rotor Jambreks http://www.myspace.com/rotorjambreks,Cela pour me faire une idée et surtout pouvoir finaliser les derniers préparatifs logistiques et techniques pour sa prestation prévue le lendemain même sur mon lieu de travail : la Bibliothèque d'Etude !
Un concert dans une bibliothèques c'est plutôt incongru surtout quand il s'agit de rock'n'roll !??? Mais voilà , la nouvelle intervention de Rotor n' est pas uniquement musicale : Le" Rock'n'Roll Rebel" ; concept développé en partenariat avec la Carène se veut un spectacle pédagogique, didactique et divertissant ( entertainment for ever !) sur l'avènement et l'histoire du Rock'N'Roll, Il se présente sur forme d'une conférence (PowerPoint à l'appui) agrémentée de reprises de standards du rock en live ! Une conférence-concert !

C'est donc véritablement curieux que je me rend à la scéance prévue ce vendredi après midi en direction des scolaires ( 200 personnes présentes!) , Sur le parvis de la Carène je retrouve l'ami Damien ( Last Exit man !!http://www.lastexitrecords.com/) puis l'on rentre à l'intérieur pour juger de la mise en scène, Le plateau technique est installé dans le hall ! Fond de scène « Rotor Jambreks » Jeux de lumière adéquate ; écran et vidéo projecteur - petite table de conférencier agrémenté d'une magnifique planisphère lumineuse ; un cadre avec photo de Rotor himself incluse ( narcissisme de rock star oblige) ;une figurine du dieu Elvis en plastique peint garantie made in China et un bouquin « De l'art de dire des conneries » d'Harry G. Frankfurt pour le label universitaire !
A l'heure dite les « scolaires » investissent la place; ça se bouscule et chahute joyeusement comme on sait si bien le faire à cet âge .Dans le groupe de tête je repère Martin l'un de mes élève du cours d'aïkido ( et oui ! J'ai aussi cette casquette !) , le jeune Eflamm fait également partie du lot ! Le spectacle va bientôt commencer les « scolaires » sont fin prêt , les « adultes eux s'installent un peu à l'écart ( on est visiblement en minorité) je salue Loïc à la console ; Elisabeth Tortorici ( chargée de l'action culturelle) ; Bruno Morvan ( en charge des studios) mais déjà Rotor from « The Rotor Jambreks Academy " monte sur scène !


Là c'est moi !


The King !

!!!!!!

Avant tout, petite présentation rapide de sa personne et de son parcours ( narcissisme de rock star re-oblige !!!) Puis l'on passe à un test rapide pour permettre de bien cerner le sujet et de reconnaître à coup sur un chanteur de rock ! ( didactique et pratique on vous dit !) ,,,

La conférence s'illustre à grand renfort de cartes ; photographies; graphiques et trouvailles de toutes sortes ( extraits de chansons et de films en bonus !!) c'est vivant , parfois comique ( Ah! L'humour de Rotor) mais toujours d'une véracité à toute épreuve ( une conférence tout de même !) et surtout les moment musicaux live permetten bien plus qu'un simple concrétisation du propos Ils font découvrir à ces jeunes oreilles des classiques , standards du rock , pièces fondatrices du genre qu'ils ne connaissent probablement pas pour diverses raisons si ce n'est celle de l'âge !



Eflamm concentré mais pas vraiment concerné !

Martin dans le flou !

La fougue de la jeunesse !!!???




En excellent musicien et chanteur Rotor nous fait vivre les frémissement de ce mouvement ; de cette musique « de jeunes » avènement des génération adolescente de l'Amérique des années cinquante qui deviendra très vite l' événement mondial pérenne , évolutif et cyclique que l'on connait ! (ça mérite qu'on se penche sur la question car comme dit Rotor lui même : « cela n'est pas si simple !)


"One for the money..."

Détour par les musiques actuelles !!!


Une heure plus tard je suis totalement séduit ! Certains parmi les plus jeunes ne semblent pas vraiment partager mon enthousiasme! J'suis un peu interloqué et déçu ! Moi qui pensais que le la jeunesse avait l'esprit ouvert et était avide de découverte ! J'ai vu certains blasés et en apparence étranger aux propos ! A la réflexion cela est peut être tout simplement une attitude ,,,, L'évidence viendra probablement avec le temps ! A moins que ce ne soit déjà tout simplement le digne signe révélateur de quelques Rock'n'rebels !

mercredi 2 décembre 2009

TOO SOFT - ROBIN FOSTER & NEVER MEET YOUR HEROES




Samedi 21 Novembre Soirée à l'Avel Vor de Plougastel avec l'ami Robin Foster & Never Meet Your Heroes ! Damien de Last Exit Record me propose des invitations j'en profite pour inviter de mon côté Laurence et Yann Quéféléan,Musicien et guitariste Yann http://www.myspace.com/yannqueffeleant est curieux de découvrir l'oeuvre de Robin en « live » , c'est donc l'occasion rêvée ! Je dévoie aussi le jeune Paul histoire de lui faire écouter de la bonne musique ! Mais je sais déjà qu'il n'est pas en reste de ce côté là !

A peine arrivé je retrouve plein de têtes connues ! Je revois même des personnes que je n'avais pas rencontré depuis plusieurs mois !! A se demander parfois si l'on vit sur la même planète ! ?
Une fois dans la salle la configuration et surtout l'agencement minimaliste me surprend agréablement par son aspect cosy et intimiste. Je m'installe avec Paul à une table en devant de scène sous un palmier(oui un palmier!!!)
Raymond58 http://www.myspace.com/rlm58 est bien entendu du voyage en nous rejoint aussi.
La scène est décorée de manière simple et efficace avec un petit côté Noël avant l'heure : quelques boules plastiques et luminaires adéquats ! L'ambiance est feutrée « Too Soft » oblige ! Le duo est des plus agréable mais manque un peu de mordant à mon sens (Too soft re -oblige !) ,Comme me dit Paul c'est un peu notre « Cocoon » local !

Chansons en anglais et textes en français sont de mise mais j'ai un peu de mal à rentrer dans ce univers pas assez affirmé à mon goût ça manque d'une véritable folie poétique. La chanson « l'homme pélican » par exemple gagnerait à être plus franchement surréaliste ! Ceci dit ce n'est pas désagréable pour autant et la reprise d'Abba « Dancing Queen » à la mérite de fédérer les générations dans une même ferveur disco kitsch qui trouve son apogée dans un choeur collectif « a cappella » du plus bel effet ! Toou doo doou toou toou toou doou doou dou!,,,






L'heure tourne et Robin prend possession de la scène sur une bande d'intro digne d'un film de Tarentino. Le silence se fait et quelqu'un l'interpelle " Robin !!!"

- "Yeah" réponse de l'homme à la guitare ... "Vous pouvez vous lever maintenant !" ( la majorité des spectateurs est confortablement installé dans les gradins ! ) Le devant de scène est gentiment vide !! N'attendant que cela le public se lève comme un seul homme . Les choses sérieuse peuvent commencer !


Comme toujours Robin est ses acolytes tissent une nasse musicale du plus bel effet , on est pris par la puissance du son et la finesse des variations qui créent de profondes envollées qui nous emportent !



A grands coups de guitare l'espace sonore est conquis de vive lutte contre la présence massive et lourde de la batterie .Chacun se règle peu à peu en une belle osmose et les morceaux prennent corps tour à tour comme une suite de mélodies ciselées qui composent inexorablement cette belle bande -originale de film d'un soir !



A propos de bande son, Robin et Never Meet Your Heroes nous font le plaisir de s'atteler encore une fois à la performance du" Midnight Show" proposé au festival du film court de Brest. Ils accompagnent en direct des extraits de films "d'angoisse" ou d'horreur" compilés par le réalisateur Sean Ellis ( auteur de "Cashback" et "The Broken" -réalisateur en 2008 d'un clip pour Hugo Boss notamment auquel Robin à associé sa musique !). En conclusion de cette belle soirée l'ajout d'images fortes couplé à la prestation de Robin et du groupe nous montre combien leur prestation originale peut rivaliser avec autant d'images emblématiques en générant un univers sonore propre et des visions mentales fortes qui sont le signe d'un grand talent !