“I am the passenger and I ride and I ride
I ride through the city's backsides
I see the stars come out of the sky
Yeah, the bright and hollow sky
You know it looks so good tonight”
Iggy Pop / « The Passenger » 1977.
vendredi 13 août 2010
SOIREE " MAZOUT" # 04
Enfin le nouveau MAZOUT est disponible – Edition d'été ! une illustration de couv' estivale donc façon Tibou ( une petite Pin-up en prime comme de bien entendu !) .Pour fêter ça une belle soirée programmée à l'Espace Léo Ferré avec tous les amis zicos .Mes potes de « The Foves » et « Johnny Frenchman&The Roastbeef » en tête!
un oeil sur l'objet – 52 pages au SOMMAIRE MAZOUT numéro 4 / Juin 2010
C'est toujours intéressant de voir le résultat final; remaniement des textes et choix des photos définitif. Cette fois ci j 'ai deux articles (photos et textes) ; spécial « Raportage », en publication : : New-york Dolls et Iggy&The Stooges + L'interview des Blueberries ( plus de vingt minutes à synthétiser en une page pas; évident !!!!(merci à Marco pour l'aide !!) J'ai hâte de me plonger dans toute la bonne littérature de l'équipe – d'Arnaud Le Gouefflec à Cat the Cat via Phil Stourm ( j'en passe et les meilleurs !) et de m'extasier devant le graphisme , les petits « des seins » de Mister Tibou et Hubert Polard , ainsi que les photo de l'ami Raymond Le Menn.
A l'heure du Net ( même si le «Mazout » est téléchargeable sur le site de l'asso) c'est tout de même bien d'avoir entre les mains un bon vieux magazine papier , à l'ancienne à la mise en page claire et efficace !
A peine arrivé sur place .Juste le temps de saluer quelques amis présents : Cat the Cat , Raymond, Olivier ect... Je file avec certains d'entre eux direction les coulisses pour discuter des différents articles et prendre des nouvelles fraîches de chacun. J'évoque le super concert des Stooges à Quimper ! Mat des Foves n'a pas pu y être !!!!( Fucxxxx!) mais il aborde toujours son fameux t-shit jaune avec la photo d'iggy / pochette de l'album "Lust For Life" . Cat the Cat argumente sur le concert et la prestation d'Iggy qui l'a un brin déçu ( trop calé - à l'américaine avec un saxo omniprésent !) elle me taquine un peu sur mon manque d'objectivité ! Je comprend sa réaction mais bien que pas totalement impartial je dois dire qu'iggy réciterait le bottin que je serai au premier rang ! ( il a bien lu un texte de Houellebecq durant l'émission la Musicale sur Canal !!! c'est tout dire ! ) .On aura surement l'occasion d'en re-débattre !
Pour l'heure les hostilités vont débuter ! Une bonne partie des groupes chroniqués dans "Mazout" sont bien entendu là ce soir en chair et en "live" ! On commence par "Au nom de la rue" ce n'est pas un groupe juste "l'affaire d'un seul homme"comme il est dit page 15 du"Mazout" !
Arno nous balance un répertoire acoustique qui démastique; une sorte de blues des rues rugueux et réaliste : une entrée en matière propre et nette; franc du collier qui passe ou qui casse... sans compromission; une peu à son image; lui même punk dans l'âme et dans le corps. Un mec qui a de la gueule dans tous les sens du terme!
C'est maintenant au tour de Johnny Frenchman & The Roastbeefs ... La petite salle Léo Ferré ( 200 places environ) commence à se remplir doucement David, Pablo et OLivier sont en place et ça démarre fort comme toujours .David très physique et plutôt en forme nous fait le spectacle d'office
Je fais toutefois un petit break pour boire un verre en compagnie de Thomas des Blueberries qui vient d'arriver... Salut à Yannick & co aussi... On se retrouve dehors ( Thomas fumeur oblige!) ce qui n'est pas désagréable étant donné qu'il commence à faire sérieusement chaud dans la salle de concert ( et je ne parle pas de l'ambiance musicale qui vire sensiblement au rock lourd tendance punk !)
Tibou , notre graphiste maison spécial "Mazout" ( les Couv' c'est lui !!!) entre en scène avec Kanibal Stricker et là ça rigole plus "ça envoie le pâté comme on dit " la température monte d'un cran.Déjà qu'on est collés serrés ça va pas s'arranger ! ça vire à l'esprit punk et frondeur , du pur "Mazout" quoi! Dans la foulée "Drugstore Spider" vient nous taquiner les oreilles avec son rock brut à l'ancienne ; c'est sur ça fait pas dans la dentelles et c'est tant mieux (on a arrêté d'en porter depuis le spilt d'Adam & The Ants !!!)
Tony au chant arbore son T-Shirt Iggy & The Stooges période "Raw power" ( on fait pire comme références) ! Ce n'est bien entendu pas moi qui lui jetterai la pierre ! La salle vire peu a peu au sauna et l'ambiance est au top !
Pile poil pour accueillir les "Foves" et leur musique vintage ! Le temps de hisser l'orgue sur scène et c'est parti! Le swing est au rendez-vous , mais pas le petit truc à la papa bien tranquille et propet . Non ! De celui qui vous fait bouger comme un dératé - groover comme un malade - Le saxo attaque et nous balance des vrilles soniques imparables l'orgue en rajoute en vibratos assassins ! C'est sans compter sur les guitares que Mat, entre autre ,maltraite et utilise comme une arme ,dont il tire des rugissements ( The Foves !) et des petits cris jouissifs .C'est le déchainement total.Les percussions et le tambourin marquent le tempo à n'en plus finir, les morceaux s'étirent et font la part belle à quelques soli d'anthologie !
Le public est surchauffé, pas seulement à cause de l'étuve qu'est devenue la fosse ( sur les côté de scène , au balcon c'est la même chose!) .C'est volcanique et oserai-je le dire quasi orgasmique !
On baigne littéralement dans un bon vieux son authentique et je ne parle même pas de la voix d'Hugo le chanteur, plus subtile qu'elle n'y parraît, dans sa fausse rugueure rock'n'roll ! Chacun en rajoute et ce n'est jamais trop ! Oliver et Cat the Cat montent sur scène pour participer au plus prés à l'action !!! Les Foves sont lâchés en n'en finissent pas de nous achever avec des morceaux fleuve et de faux finals ! On pense que c'est terminé mais ça repart de plus belle ! De l'harmonica par ci du tambourin par là , du saxo en escorte et les guitares qui rappliquent !! Ils ont la santé les jeunes !
On sort de la prestation lessivé , à tordre ! Mais totalement ravi !!! Je ne m'attarde pas.La tête pleine des échos du concert et les oreilles qui bourdonnent , je file dans la nuit . La fraicheur du dehors me fait du bien . Je rentre tranquillement à pied vers le centre ville ! Je traverse le pont Shuman comme dans les contes on emprunte le passage obligé vers le monde réel pour quitter celui de la féérie. Car ce soir c'est certain il y avait de la magie dans l'air ! Celle du Rock'N'Roll bien sur.
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